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Andrea Filip­po Mül­ler

Psy­cho­logue – Psy­cho­thé­ra­peute FSP/AVP

Mon par­cours

Né en 1981, j’ai des ori­gines ita­liennes et alle­mandes, mais je suis né et j’ai gran­di au Tes­sin, et ma langue mater­nelle est l’italien. Ado­les­cent, mal­gré des  études dans un gym­nase com­mer­cial,  par choix et par des­tin, j’ai très vite été inté­res­sé par le domaine du social et des soins. Après avoir par­ti­ci­pé et orga­ni­sé des colo­nies de vacances pour enfants et adultes en situa­tion d’handicap, le choix d’entreprendre des études de psy­cho­lo­gie à l’Université de Lau­sanne s’est impo­sé. Paral­lè­le­ment à l’université, j’ai tra­vaillé dans un foyer de réha­bi­li­ta­tion sociale (avec des adultes pré­sen­tant de pro­blèmes psy­chiques et/ou psy­cho­so­ciaux) et avec Pro Infir­mis (où je m’occupais d’enfants et d’adolescents en dif­fi­cul­té). Ces acti­vi­tés m’ont confir­mé mon inté­rêt pour l’aspect cli­nique des études de psy­cho­lo­gie.

Après la licence (mas­ter), j’ai tra­vaillé pour la fon­da­tion Mère Sofia au sein du « Para­chute », un foyer d’accueil pour per­sonnes mar­gi­na­li­sées.  J’ai, à ce moment, mûri ma volon­té de deve­nir psy­cho­thé­ra­peute et cela mal­gré les limites de la parole chez des per­sonnes, dont je m’occupais, pré­oc­cu­pées tout d’abord à pou­voir cou­vrir leurs besoins vitaux. Je suis habi­té par le fait que ce qui nous iden­ti­fie en tant qu’êtres humains, ce sont le lan­gage et la parole, et que c’est cette par­ti­cu­la­ri­té qui per­met créa­tion de la rela­tion avec nous même et avec l’autre. C’est donc par ces vec­teurs que nous pou­vons émer­ger de cer­tains malêtres et sché­mas de répé­ti­tion néfastes. Cela s’avère en tout cas être ce qui m’anime tou­jours dans ma pro­fes­sion – d’aider la per­sonne à sor­tir de la répé­ti­tion et à acqué­rir la pos­si­bi­li­té de s’inscrire dans son par­cours en tant qu’acteur.

Ain­si, dans le but de com­men­cer ma for­ma­tion de psy­cho­thé­ra­peute, j’ai été enga­gé dans le Ser­vice de Psy­chia­trie Com­mu­nau­taire du CHUV (2008-2012), d’abord comme sta­giaire, ensuite comme psy­cho­logue spé­cia­liste. Corol­lai­re­ment, j’ai effec­tué un Mas­ter in Advan­ced Stu­dies (M.A.S) en psy­cho­so­cio­lo­gie cli­nique et une for­ma­tion de trois ans au psy­cho­drame psy­cha­na­ly­tique de groupe (AREPP­SY). J’ai ter­mi­né la for­ma­tion en psy­cho­thé­ra­pie psy­cho­dy­na­mique-psy­cha­na­ly­tique en 2015. Mes réfé­ren­tiels sont donc psy­cha­na­ly­tiques mais enri­chis d’autres approches telles que sys­té­miques.

Entre 2012 et 2016, j’ai tra­vaillé dans un cabi­net pri­vé sous la direc­tion du Dr. Jacques Cas­pa­ry (Centre de Psy­cho­thé­ra­pie de la Byronne à Vevey) ce qui m’a offert la pos­si­bi­li­té me for­mer ulté­rieu­re­ment et de connaître un grand nombre de patients aux par­cours et pro­blé­ma­tiques psy­chiques variés. C’est aus­si ce qui m’a don­né l’envie de conti­nuer dans le sec­teur pri­vé mais, désor­mais, en tant qu’indépendant.

Depuis 2020 je me forme à l’hypnose médi­cale et je suis membre de l’IRHYS  (Ins­ti­tut Romand d’Hypnose Suisse ) et de l’ShypS (Socié­té d’hypnose cli­nique Suisse). J’intègre désor­mais l’hypnose et ses outils thé­ra­peu­tiques dans les psy­cho­thé­ra­pies, cela bien évi­dem­ment quand cela est adap­té aux besoins et envies du patient.